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Terril du Quesnoy

La Louviere (Trivières), Belgique

Description

Le Quesnoy est le plus grand terril de la Chaîne des terrils de la région du Centre. Vu du flanc Sud, il apparaît gigantesque ! Il occupe en réalité une superficie de 41 ha. C'est un vaste terril, peu boisé et entouré de zones humides sur la moitié de son pourtour. Sa crête offre une superbe vue panoramique sur la chaîne des terrils du Centre et sur les Etangs de Strépy à l'Ouest. Au Nord, on découvre l'ascenseur à bateaux de Strépy, le Pont Canal et les usines sidérurgiques Duferco de La Louvière. Au Sud, les Terrils de la Chaîne Binchoise magnifient le paysage. Grâce à son patrimoine naturel exceptionnel, le Quesnoy fait partie intégrante du réseau écologique de La Louvière. Situé à quelques encablures des étangs de Strépy, il recèle d’innombrables richesses floristiques et faunistiques. Amoureux de la nature, la visite du terril est un incontournable dans la région louviéroise. Le cheminement est aisé malgré un dénivelé de 64 m et une altitude de 135 m. Les promeneurs sont toutefois encouragés à être attentifs à ne pas perturber la biodiversité en restant sur les sentiers. Elément insolite, le Quesnoy accueille régulièrement un club de parapente qui décolle depuis ses pentes abruptes. Cette activité est cadrée par une convention avec le DNF, gestionnaire de ce site naturel remarquable.

Carte des environs

Terril du Quesnoy

Filtre & légende Contour du terril
Type de carte

Historique

Dès le 14ème siècle, on exploite le charbon à Houdeng-Aimeries. A cette époque, de nombreuses mines à flanc de coteaux fleurissent le long de la rivière le Thiriau mais leur exploitation reste sommaire. Il faut attendre la fin du 18ème siècle et l’avènement de la société civile des Charbonnages de Bois-du-Luc pour convenir du développement industriel du charbon. En 1835 débuta la construction du siège St Emmanuel, un siège rentable et moderne qui fut accompagné trois ans plus tard par les premières maisons de la cité ouvrière de Bosquetville. Achevée en 1853, cette cité était composée de 162 maisons de style néo-classique complétées d'un parc, d'une salle des fêtes, de bureaux, d'un hospice, d'un hôpital, d'une école, d'une église ainsi que de nombreux commerces. Au cours des décennies suivantes, le nombre d'ouvriers ne cessa de croître, passant de 520 en 1830 à 3.887 en 1900. Cette croissance motiva la Direction à ouvrir deux nouveaux sièges d'importance : Havré en 1857 et le Quesnoy en 1903. Après la crise économique des années 30, la société connut une brève période de prospérité. Mais comme pour la plupart des charbonnages belges, la rentabilité économique a régressée. Après 1961, le nombre d’ouvriers chuta sous les 3000 et diminua chaque année. En 1973, le Quesnoy, l’ultime siège de la SA des Charbonnages de Bois-du-Luc ferma ses portes. Ce fut le dernier charbonnage à extraire du charbon dans la région du Centre.

Sources : Charbonnages du Hainaut & Lost Grounds

Vestige

Le terril possède très peu de vestige de son activité minière. Uniquement des tuyaux en acier utilisés pour évacuer les eaux.

Intérêts naturalistes

L’imposant terril du Quesnoy abrite une belle diversité d’orthoptère, tel que, le gomphocère tacheté (Myrmeleotettix maculatus), le criquet des clairières (Chrysochraon dispar) et le très rare caloptène italien (Calliptamus italicus), jadis disparu de Wallonie et réapparu sur quelques sites ces dernières années

Vous croiserez peut-être aussi la route d’un étrange lézard sans pattes, l’orvet fragile (Anguis fragilis). Le cortège herpétologique se complète à merveille avec le crapaud calamite (Epidalea calamita), une espèce typique des terrils, qui grimpe jusqu’au sommet du site pour pondre dans les mares temporaires.

Du côté végétal, la cotonnière naine (Logfia minima) colonise les zones les plus nues et dans les ourlets prairiaux en périphérie du cône principal, on retrouve l’orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l’ophrys abeille (Ophrys apifera), la gesse tubéreuse (Lathyrus tuberosus) ou encore l’œillet prolifère (Petrorhagia prolifera).

Note de patrimonialité : 118

11 Classement patrimonial

Classement sur 88 terrils selon la valeur de patrimonialité du site. (1er = le plus riche et 88ième = le moins riche)

Intérêt plantes

Grand intérêt

Intérêt oiseaux

Grand intérêt

Intérêt insectes

Intérêt modéré

Intérêt amphibiens

Intérêt modéré

Intérêt reptiles

Pas d'intérêt

Recommandations

  • Icon dog walk

    Garder son chien en laisse

  • Icon no sound

    Respecter la quiétude des lieux

  • Icon dont throw

    Ne pas abandonner ses dêchets

  • Icon no motorbike

    Pas d’engin motorisé

  • Icon no trash

    Pas de dépôt d’ordure

  • Icon stay on the way

    Rester sur les chemins

  • Icon bicycle

    Pas de circulation à vélo

Préservons ce site naturel remarquable !

Découvrez les sentiers du terril

Le sentier périphérique est plat et sans difficulté particulière. Comptez environ 1 heure pour réaliser le tour du terril.

Les pentes abruptes du sentier menant au sommet ont gardé un caractère instable (attention aux chutes). La durée de l’ascension du terril est estimée à 30 minutes.

Un panneau d’information est installé à l’entrée de la centrale électrique (rue de la centrale électrique à Trivières). Les sentiers ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le SPW décline toute responsabilité en cas d’accident.

Activités touristiques à proximité du terril

Principaux usages du terril

  • Promenade familiale
  • Randonnée pédestre
  • Jogging
  • Photographie

Pour toute autre activité, une autorisation préalable du DNF est requise : SPW-ARNE, DNF, Cantonnement de Nivelles, 067/88.42.90 – nivelles.cantonnement.dnf.dgarne@spw.wallonie.be

Hôtels Restaurants et Cafés

Aucun restaurant et café à proximité du terril.

Pour plus d'information, consultez :

Centrissime

Tourisme au pays du Centre

Terril du Martinet 71
Terril du Boubier 57
Terril des Aulniats 16
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